Washington réaffirme son soutien ferme à la marocanité du Sahara et met fin à l’ère de l’hésitation
L’administration américaine, sous la direction du président Donald Trump, a réaffirmé sa position claire et constante sur la question du Sahara marocain, en renouvelant son soutien explicite à la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud ainsi qu’à l’initiative marocaine d’autonomie en tant que seule solution réaliste et sérieuse au conflit artificiel. Cette réaffirmation marque une rupture nette avec l’ambiguïté et l’hésitation qui avaient caractérisé la position des États-Unis sous l’administration précédente de Joe Biden.
Cette position officielle américaine a été exprimée à travers deux déclarations majeures : la première par le Secrétaire d’État, et la seconde lors d’une rencontre avec le ministre marocain des Affaires étrangères et l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahara. À ces deux occasions, Washington a insisté sur le fait que la proposition d’autonomie est la seule voie pacifique, réaliste et applicable pour résoudre ce différend, conformément aux principes des Nations Unies.
Selon plusieurs experts en relations internationales, cette position renforce le partenariat stratégique profond entre Rabat et Washington, couvrant les dimensions politiques, sécuritaires, économiques, mais aussi culturelles. Elle reflète également une reconnaissance croissante du rôle central du Maroc dans la stabilité et la sécurité de la région, notamment face à la montée des menaces séparatistes et terroristes.
À ce propos, le professeur Khalid Cheyat, spécialiste en relations internationales à l’Université Mohammed Ier d’Oujda, a qualifié la position américaine de “solide et forte”, avec un impact direct sur le processus de règlement politique de la question du Sahara. Il a ajouté que les tentatives d’interprétation et de manipulation menées par le Polisario et ses soutiens, en particulier l’Algérie, visent uniquement à préparer l’opinion publique interne à accepter une médiation américaine, alors que les faits confirment que la position de Washington est désormais tranchée en faveur de la marocanité du Sahara.
De son côté, Abdellah Abou Aouad, professeur de relations internationales à l’Université Abdelmalek Essaâdi, a souligné que le retour en force du dossier sous l’ère Trump s’est fait avec un ton de fermeté, marquant un tournant majeur dans la politique étrangère américaine envers la région. Il a également expliqué que cette orientation s’inscrit dans le prolongement de la reconnaissance officielle des États-Unis de la souveraineté marocaine sur le Sahara, et reflète la confiance croissante de Washington dans la politique africaine du Maroc.
Abou Aouad a également noté que les déclarations de certains membres du Congrès américain, qualifiant le Polisario d’“organisation terroriste”, témoignent d’un changement profond dans la perception américaine du conflit. Il a appelé à tenir les dirigeants du Polisario responsables des graves violations des droits de l’Homme commises contre les civils dans les camps de Tindouf, et à les poursuivre devant la justice internationale en tant que “criminels de guerre”.
Cette position américaine renforce l’espoir du Maroc de clore définitivement le dossier du Sahara, surtout dans un contexte de soutien international croissant à l’initiative d’autonomie. Elle place ainsi le Polisario et son parrain algérien sous une pression diplomatique sans précédent, et confirme la marocanité du Sahara comme une réalité politique et stratégique reconnue par les grandes puissances mondiales.
