Plusieurs membres du Conseil supérieur d’État libyen, représentant les régions orientale, occidentale et méridionale, ont adressé le 5 août dernier une lettre au Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, demandant le retour à une monarchie constitutionnelle sous la direction du fils du prince héritier libyen, le prince Muhammad al-Hassan al-Senussi, et l’adoption de la Constitution de l’indépendance de 1951 comme solution unique et définitive à la crise libyenne.
Selon le communiqué, les membres du Conseil ont salué l’initiative du fils du prince héritier et ses consultations au cours des derniers mois, visant à unifier les vues sur le retour à la légitimité monarchique constitutionnelle comme cadre juridique et constitutionnel pour la transition vers un État démocratique. Cela garantirait aux Libyens le droit d’élire leurs représentants dans un parlement national par le biais d’élections équitables et transparentes.
Les membres du Conseil ont attribué cela à la « détérioration des conditions du pays, à l’instabilité, et au conflit destructeur entre les différentes parties, ce qui a exacerbé la division institutionnelle et conduit à un niveau de tension dans le processus politique qui a détérioré les conditions sécuritaires, économiques, sociales et humanitaires, avec une montée dangereuse des indicateurs de corruption. »
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