Mahmoud Abbas désavoue le régime algérien et réaffirme que « la seule et dernière colonie au monde » est la Palestine
Lors de la 38ᵉ session ordinaire du Sommet de l’Union Africaine, le président palestinien Mahmoud Abbas a porté un coup dur au régime algérien et à son soutien au Polisario. Devant les délégations présentes, il a déclaré avec force que la seule et dernière colonie au monde est la Palestine, réduisant ainsi à néant les tentatives d’Alger d’assimiler la question du Sahara occidental à la lutte palestinienne.
Un revers majeur pour la propagande algérienne
En une seule phrase, Mahmoud Abbas a mis en échec des décennies de discours algérien visant à présenter le Polisario comme un mouvement anticolonialiste. Contrairement à la cause palestinienne, soutenue par l’ensemble de la communauté internationale et reconnue par les Nations unies, le Polisario reste une entité contestée, dont la reconnaissance diplomatique est limitée à quelques États influencés par l’Algérie.
Ce discours a exposé au grand jour l’instrumentalisation politique opérée par le régime algérien, qui utilise le dossier sahraoui pour masquer ses propres difficultés économiques et sociales. Face à la montée en puissance du Maroc sur la scène diplomatique africaine et internationale, Alger voit son influence s’effriter.
Une impasse pour la diplomatie algérienne
L’Algérie, qui se présente comme un soutien de la cause palestinienne, se retrouve aujourd’hui mise en difficulté. Si son discours officiel prône la solidarité avec la Palestine, son action concrète reste limitée, se réduisant à des déclarations symboliques. En revanche, le Maroc, sous l’impulsion du roi Mohammed VI, a multiplié les initiatives en faveur du peuple palestinien, notamment par l’envoi d’aides humanitaires, la construction d’infrastructures médicales et la facilitation des efforts diplomatiques pour une paix durable.
Une reconnaissance accrue du rôle du Maroc
Cet épisode illustre une fois de plus la reconnaissance grandissante du Maroc comme un acteur clé dans la défense des causes légitimes à l’échelle africaine et mondiale. Contrairement à l’Algérie, qui s’accroche à des narratifs dépassés, le Royaume adopte une approche pragmatique et efficace.
Le sommet de l’Union Africaine a ainsi marqué une nouvelle défaite pour la diplomatie algérienne, qui peine à imposer son discours face aux réalités du terrain. En affirmant que la Palestine est la seule et dernière colonie au monde, Mahmoud Abbas a infligé un revers cinglant aux tentatives d’Alger de détourner le débat et a renforcé la position marocaine sur la scène internationale.