Saïd Chaou dénonce la rencontre en Algérie et appelle à des mesures décisives sur la question du Rif

Le mouvement 18 Septembre a publié une déclaration virulente adressée à l’opinion publique marocaine, rifaine et internationale, dénonçant la rencontre organisée par les autorités algériennes le samedi 23 novembre 2024 à Alger.
Le communiqué a décrit cet événement, qui a rassemblé des individus affiliés géographiquement à la région du Rif, comme une tentative évidente de déstabiliser le Maroc et de porter atteinte à son intégrité territoriale. La rencontre, coordonnée avec le parti islamiste « Al Jamaa » en Afrique du Sud, des conseillers des Frères musulmans et le parti islamiste « Bimo » du Mozambique, ainsi que des mercenaires du Front Polisario, a été qualifiée de « journée de la haine et du déni de reconnaissance », plutôt que « journée du Rif ».
Le communiqué, signé par Saïd Chaou, a affirmé que le « Parti national rifain », qui a participé à cet événement douteux, avait été désigné dans des déclarations antérieures comme une organisation extrémiste et terroriste selon les lois internationales, l’accusant de servir l’agenda d’un État voisin qui viole les conventions bilatérales et internationales.
Le mouvement a critiqué le soutien de l’Algérie à ce parti, affirmant qu’il reflète l’idéologie aventureuse du régime algérien, qui opprime les Amazighs dans ses propres frontières tout en prétendant les soutenir ailleurs.
Il a également dénoncé la participation du parti « Al Jamaa » en Afrique du Sud, dépeint comme politiquement insignifiant avec un seul siège parlementaire, et du parti islamiste mozambicain, renommé « Parti de l’indépendance mozambicaine » après l’interdiction des partis religieux dans son pays, le qualifiant de sans influence politique.
Enfin, la déclaration a fustigé les propos de Jaber Benboui, leader du soi-disant « Parti national rifain », les qualifiant de trompeurs et mensongers. Elle a accusé ce dernier de cacher la vérité sur les partis avec lesquels il collabore, visant à manipuler les Riffains via les réseaux sociaux. Le mouvement a souligné que le retrait de nombreux Riffains de ce parti démontre une prise de conscience des complots contre la stabilité du Maroc.
Le communiqué accuse le régime algérien d’exploiter des causes légitimes à des fins politiques, tout en rappelant le soutien historique du Maroc à la lutte pour l’indépendance de l’Algérie, notamment à travers le prince Mohammed Abdelkrim El Khattabi.
En conclusion, le mouvement 18 Septembre appelle l’État marocain à adopter des mesures fermes pour protéger la stabilité nationale, notamment en clôturant le dossier des détenus du Hirak du Rif, en améliorant les conditions des Riffains de la diaspora, en accélérant les projets de développement dans la région et en créant des opportunités d’emploi pour la jeunesse, afin de contrer toute tentative de déstabilisation.

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