Multiples violations de la loi électorale par le président-candidat Tebboune

Aussitôt l’annonce de sa candidature faite, le président-candidat Abdelmadjid Tebboune a délégué son directeur de cabinet de la présidence de la république, Boualem Boualem et le directeur général de la communication Kamel Sid Saïd au siège de l’Autorité Nationale Indépendante des élections (ANIE), pour déposer son dossier. C’est là, une première violation de la loi organique électorale. Ni la presse, ni les candidats concurrents et encore moins Mohamed Charfi, président de l’ANIE n’ont eu la moindre réaction.

Pourtant, la transgression est très grave. Le président n’a pas à mettre à son service des fonctionnaires de l’Etat. Mais ce n’est là qu’une entrée en matière. Dèjà que la collecte des parrainages est des plus douteuses. La candidate à la candidature Saïda Neghza l’a bien signalé. On ne peut prétendre ramasser 300.000 signatures à travers 58 wilayas du pays alors qu’on n’a vu aucun mouvement de masse devant les mairies pour la légalisation des signatures. Passons…

On peut palabrer autant qu’on veut du côté du candidat pour justifier ces infractions. Mais, là où il n’y a nulle explication et la violation de la loi est des plus claires c’est lorsque le candidat-président manque de déposer « un certificat médical délivré à l’intéressé par des médecins assermentés », comme l’exige l’article 139 de la loi électorale. Âgé de 79 ans, Abdelmadjid Tebboune souffre d’un problème pulmonaire provoqué par le tabagisme. Il a du mal à respirer après un quelconque effort. Il a, également, un problème au niveau du pied. On l’a vu lors de sa visite en Turquie éprouver les pires difficultés pour marcher droit. Ceci, en plus de son problème de sinusite.  

Une autre violation de la loi électorale et non des moindres est l’absence dans son dossier de sa déclaration du patrimoine.  L’article 139-16 de la Loi organique 16-10 du 25 août 2016, relative au régime électoral oblige tout candidat à la magistrature suprême à faire sa déclaration de biens immobiliers, mobiliers et ses comptes bancaires en Algérie et à l’étranger.

Ces deux dernières violations (le certificat médical et la déclaration du patrimoine) ont été généralisées aux autres candidats auxquels ces pièces n’ont pas été exigées.

Cependant, la plus grosse des affaires et qui est considérée comme le scandale de toutes les présidentielles est la fuite de capitaux. L’évasion des 2,4 millions d’Euros sortis illégalement du territoire algérien et saisis à l’aéroport Charles-De-Gaule Roissy constitue aux yeux de la loi un crime économique. Abdelmadjid Tebboune assume, en premier, la responsabilité de ce crime. Le silence imposé aux médias algériens sur ce scandale, comme si l’Algérie n’était pas concernée et le silence effarant de l’appareil judiciaire qui n’a pas ordonné l’ouverture d’une enquête sur l’affaire, en disent long sur la responsabilité de Tebboune et son clan.

 « Tebboune candidat libre, oui… et encore ! Mais pas libre de violer la loi et de faire tout ce que bon lui semble » commente un citoyen algérien dépité.

Un commentaire

  1. Slm personne dit rien pour ses fraude on est en 2024 c est honteux.
    Il respecte pas la loi qui fabrique
    C est exceptionnel sle monde e temoin

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