Les dessous de l’’affaire de la certification halal de la grande mosquée de Paris  devant la justice et à Alger ça tremble fort

Récemment, une polémique, pour ne pas parler de scandale et même d’infamie, a surgi à propos de la grande mosquée de Paris, alors que la dégradation des relations franco-algériennes atteignait son paroxysme.

L’affaire du label Hallal
Cette certification ne concerne théoriquement que les produits alimentaires constitués de produits carnés (viandes). En effet, les animaux de boucherie doivent être soumis à un rituel d’abattage Hallal certifié par un imam. Pour information, la certification Hallal exclue également les produits alimentaires qui contiennent de l’alcool.
Ainsi, les produits alimentaires élaborés dans un pays non musulman et destinés à l’exportation vers l’Algérie, doivent recevoir l’agrément Hallal.
Alors, si le label Hallal ne concerne que les produits alimentaires, pourquoi la Grande Mosquée de Paris a-t-elle rajouté les produits cosmétiques dans sa liste, alors qu’ils ne sont pas concernés par cette certification ?
Ghaleb BENCHEIKH, islamologue réputé, affirme que « Les sources scripturaires ne commandent pas la labellisation Hallal telle que l’applique la Grande Mosquée de Paris » et il complète ses propos par : « La certification Hallal pour des produits tels que les cosmétiques est un non-sens théologique total ».

Question : La certification Hallâl telle qu’elle est pratiquée par la Grande Mosquée de Paris, serait-elle vraiment Hallâl ? Ne serait-elle pas plutôt Haram (illicite) ?
20 janvier 2025, sous le titre : « Certifications Hallal : la petite cuisine de la Grande Mosquée de Paris », le journal l’Opinion, publiait une enquête très embarrassante pour cette mosquée, mettant en relief son opacité et disons les choses, son mode de fonctionnement pour le moins suspect.
Aussi, l’Opinion était sans doute loin d’imaginer la violente réaction du régime Algérien qui n’apprécie manifestement pas les critiques, fussent-elles parfaitement légitimes.
Ainsi, le recteur algérien de ladite mosquée, Chems-Eddine HAFIZ, s’était-il empressé de dénoncer une « campagne médiatique sans précédent », menée selon lui contre la Grande Mosquée de Paris.
Pourtant, le recteur de la Grande Mosquée de Paris, eut été bien inspiré de faire profil bas, tant les « excentricités affairistes » manifestement constatées, semblent accablantes.

L’Opinion est un journal d’information sérieux, ainsi, lorsqu’il évoque :

  • « Un système monopolistique de certifications Hallal organisé par la Grande Mosquée de Paris, avec l’appui des autorités algériennes », c’est qu’il a des informations en sa possession.
  • Lorsque ce journal rapporte également que : « Le label Hallal est une forme de taxe obligatoire appliquée à l’ensemble des produits de l’Union Européenne exportés vers l’Algérie et qu’il s’agit d’une activité très rentable qui a rapporté des millions d’euros au régime algérien en 2024», c’est aussi parce qu’il a des sources.
  • Enfin, lorsque le journal l’Opinion conclue que : « Les autorités françaises n’ont pas été informées de la mise en place d’un mécanisme normalement destiné à financer le culte musulman alors que la destination des millions d’euros collectés reste floue », en rajoutant « cela pose question », c’est que le journal est en droit de s’interroger sur la destination de cet argent.

En outre, selon le Journal du Dimanche du 20 janvier 2025, qui cite le Député Matthias RENAULT, qui viendrait de saisir la Procureure de la République au titre de l’article 40 du code de procédure pénale, le système mis en place par la Grande Mosquée de Paris pourrait relever de l’extorsion au sens de l’article 312-1 du code pénal. Ainsi, si ces faits sont avérés, cette infraction est punie de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende.
Malheureusement, cette affaire ne manquera pas d’écorner l’image de l’Algérie, mais aussi et surtout l’image de l’ensemble des musulmans, qui n’avaient nullement besoin de devenir les victimes collatérales d’un régime irresponsable et sans limites dans l’imagination de combines rémunératrices.

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