Le commandant de la gendarmerie nationale, le général Yahia Ali Ouelhadj, aura à répondre des incidents du stade de Douera

La date du samedi 21 septembre 2024 est à marquer d’une pierre noire. Alors que le peuple du Mouloudia d’Alger s’apprêtait à faire une grande fête pou célébrer l’inauguration de leur nouveau stade. Une inauguration qui devait être marquée par la qualification au tour des poules de la ligues des champions. Une compétition, rappelons-le, dont le Mouloudia d’Alger est le premier club maghrébin à la remporter en 1976.

Par Hichem ABOUD

Tous els ingrédients étaient présents pour faire la fête. Un stade flambant neuf, une compétition internationale, une équipe constellée d’étoiles prête à remporter sa première victoire de la saison, des tifos que seuls les supporters du Mouloudia d’Alger savent confectionner et un public en Or. Rien ne présageait que la fête allait tourner au cauchemar. Il n’y a aucun prétexte, aucun alibi pour qu’en un quart de tour, les milliers de supporters qui se sont déplacés au stade Ali Ammar, dit Ali la Pointe, vont sombrer dans une vision apocalyptique inimaginable. Des gendarmes accueillent les supporters par des matraques et des gourdins. Les coups pleuvent de partout. Sans raison aucune. Nul n’est épargné. Pas même un handicapé sur sa chaise roulante.

Le cauchemar se poursuivra à l’intérieur du stade. Après une accalmie de quatre-vingt-dix minutes, le temps du déroulement du match, les provocations des gendarmes reprennent. A quelques minutes du coup de sifflet final de la rencontre et alors que le stade baignait dans la joie d’une victoire de deux buts à zéro, les gendarmes lancent des tirs de gaz lacrymogène sur la pelouse contre les joueurs des deux équipes. Et comme bien terminer leur sale boulot, ils se déchaînent contre le public. Des échauffourées éclatent, alors, entre les spectateurs et les hommes du général Yahia Ali Ouelhadj. Leur violence reflétait bien leur haine de tout ce qui est algérien. Du jamais vu.

Quelle image ont-ils donné de l’Algérie aux frères Tunisiens ?

Non content de faire subir aux supporters du Mouloudia un affreux moment de violence, les gendarmes algériens se sont attaqués, aussi, aux dirigeants et aux supporters du club hôte, l’US Monastir. Ils Ont eu leur part de larmes provoquées par les bombes lacrymogènes et aux coups de matraques.

L’image de l’Algérie est ternie en quelques minutes et la fraternité algéro-tunisienne a perdu tout son sens sous els coups de matraques des gendarmes du général Ouelhadj.

Quels étaient les desseins du chef de la gendarmerie nationale ?

Devant la gravité de la situation dont seuls les gendarmes assument l’entière responsabilité, il est légitime de s’interroger sur les desseins du général Ouelhadj en envoyant ses troupes provoquer les supporters du Mouloudia. L’homme avait-il un plan de déstabilisation du président élu à la faveur de la plus grande fraude électorale, au lendemain de son investiture ? Y avait-il un plan mené de concert avec le général déchu, Djebbar Mehenna ? Ouelhadj avait-il senti la fin proche de son règne à la tête de la gendarmerie pour qu’il allume le feu d’une insurrection populaire en s’attaquant aux fans du club le plus populaire du pays ? Autant de questions qui méritent réponse devant l’ampleur des dégâts provoqués par ses hommes. Il y a mort d’hommes et de nombreux blessés. Sans raison aucune.

 

les gendarmes tirent des bombes lacrymogènes sur la pelouse:

 

Témoignage d’un gendarme algérien:

 

L’homme handicapé blessé par la gendarmerie:

 

Manifestation de supporters du MCA contre els gendarmes après les violences qu’ils ont subies:

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page