Le juge d’instruction près du tribunal de Bainem, Bab El Oued, Alger, a ordonné aujourd’hui, le 29 août 2024, de placer le coordonnateur du MDS, Fethi Ghares, et son épouse, Messaouda Cheballah, également cadre du parti, sous contrôle judiciaire.
Ils sont tenus par des obligations de signature une fois tous les 15 jours du registre de contrôle judiciaire et de s’abstenir à publier sur les réseaux sociaux.
Ils sont poursuivis pour les accusations suivantes :
1. « Offense au Président de la République »
2. « Publication de fausses informations de nature à porter atteinte à la sécurité et à l’ordre public »
3. « Propagation du discours de la haine et de discrimination »
3. « Propagation du discours de la haine et de discrimination »
Messaouda Cheballah est poursuivie par les trois chefs d’inculpation pour complicité.
Pour rappel :
Pour rappel :
Le coordonnateur du MDS, l’ancien détenu d’opinion, Fethi Ghares, ainsi que son épouse, Messaouda Cheballah, également, cadre du parti, ont été présentés aujourd’hui devant le parquet près du tribunal de Bab El Oued, Alger, qui a décidé ainsi d’instruire l’affaire.
Dans l’attente de leur présentation donc devant le juge d’instruction
Fethi Ghares a été maintenu en garde à vue depuis le 27 août 2024, au niveau du commissariat central à Alger, tandis que son épouse, Messaouda Cheballah, ainsi qu’Ouahid Benhalla, un autre dirigeant du parti, ont été relâchés tard dans la nuit.
Messaouda Cheballah a été entendue sur PV et a été sommée de revenir le 29 août 2024, en vue de la présenter devant le parquet avec son époux.
L’ancien détenu d’opinion, Ouahid Benhalla, n’a pas été quant à lui auditionné.
Toutefois, ni lui ni Messaouda Cheballah n’ont récupéré leurs téléphones, alors que c’était la raison de leur déplacement, le 27 août 2024, au siège du commissariat central.