Donald Trump frappe durement l’Afrique du Sud, alliée du régime algérien

Le président américain Donald Trump a mis ses menaces à exécution en coupant toute aide et assistance des États-Unis à l’Afrique du Sud. Cette décision, officialisée par un décret signé ce vendredi, fait suite à une loi sud-africaine sur l’expropriation des terres que Washington juge discriminatoire à l’égard des fermiers blancs.

Une sanction économique contre une réforme foncière controversée

Dès début février, Donald Trump avait exprimé son opposition à la réforme foncière mise en place par Pretoria, qui permet l’expropriation de terres sans compensation. Considérant cette mesure comme une violation du droit de propriété et une forme de discrimination raciale inversée, le président américain a décidé de riposter en supprimant tout financement destiné à l’Afrique du Sud.

Le décret prévoit également un programme d’accueil aux États-Unis pour les personnes qui s’estiment victimes d’une discrimination raciale en Afrique du Sud, une initiative qui risque d’envenimer un débat déjà explosif.

Une décision influencée par des tensions diplomatiques

Au-delà de la question foncière, la Maison-Blanche invoque des raisons géopolitiques pour justifier cette sanction. Donald Trump a notamment évoqué la plainte déposée par Pretoria contre Israël devant la Cour internationale de justice pour génocide, en lien avec la guerre à Gaza. Selon lui, cette initiative représente une attaque contre les intérêts stratégiques des États-Unis.

Un autre point de discorde entre Washington et Pretoria est le rapprochement de l’Afrique du Sud avec l’Iran. L’administration Trump considère ce positionnement comme une menace pour la politique étrangère américaine, contribuant ainsi à la dégradation des relations bilatérales.

« Les États-Unis ne peuvent soutenir un gouvernement qui viole les droits fondamentaux de ses citoyens et défie notre politique étrangère », a affirmé Donald Trump en défendant sa décision.

Elon Musk, un acteur influent dans cette affaire ?

Fait notable, cette escalade diplomatique a été alimentée par les prises de position d’Elon Musk. Le milliardaire sud-africain, patron de Tesla et SpaceX, et propriétaire du réseau social X, a ouvertement dénoncé la politique foncière de son pays natal, la qualifiant de « raciste ».

Musk, qui s’est rapproché de Trump ces dernières années, a contribué à faire de cette question un sujet brûlant aux États-Unis en mobilisant son immense audience sur les réseaux sociaux. Son influence croissante dans le débat public aurait pu jouer un rôle dans la décision américaine.

Une crise diplomatique aux répercussions majeures

La rupture entre Washington et Pretoria marque une détérioration significative des relations entre les deux pays. Depuis son retour à la Maison-Blanche, Donald Trump avait annoncé un réexamen global de l’aide américaine à l’étranger, mais en s’attaquant directement à l’Afrique du Sud, il franchit un cap dans sa stratégie de sanctions.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, avait déjà amorcé cette rupture en annulant sa participation au G20 prévu en Afrique du Sud en février, dénonçant un « climat anti-américain croissant » et des choix diplomatiques jugés inacceptables par Pretoria.

Le7tv

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