Défaite diplomatique pour l’Algérie : Mahamoud Ali Youssouf, candidat soutenu par le Maroc, élu à la tête de la Commission de l’Union Africaine
Le sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba s’est conclu par un revers majeur pour l’Algérie. Mahamoud Ali Youssouf, candidat bénéficiant du soutien du Maroc, a remporté la présidence de la Commission de l’UA avec 33 voix sur 49, surpassant largement ses concurrents : Raila Odinga, appuyé par Alger et Pretoria, ainsi que Richard Randriamandato de Madagascar.
Cet échec illustre les limites de la diplomatie algérienne, qui, malgré ses efforts soutenus pour influencer le scrutin à travers diverses manœuvres et incitations financières, n’a pas réussi à imposer son candidat à la tête de l’organisation panafricaine.
Une influence algérienne en perte de vitesse en Afrique
Depuis plusieurs années, l’Algérie tente de contrer l’essor diplomatique du Maroc en Afrique, recourant à des campagnes de désinformation et à des stratégies d’influence peu fructueuses. Cependant, la dynamique du continent évolue : les nations africaines privilégient des partenariats fondés sur le développement et la coopération, plutôt que sur des considérations idéologiques dépassées.
L’élection de Youssouf confirme la reconnaissance croissante du rôle du Maroc en Afrique, grâce à une diplomatie active et tournée vers l’avenir. Pendant que Rabat mise sur des investissements stratégiques dans les infrastructures, l’agriculture et l’énergie, Alger semble s’enliser dans une posture défensive, peinant à s’adapter aux nouvelles réalités du continent.
Une nouvelle humiliation pour Alger
Cette défaite électorale à l’Union Africaine constitue un coup dur pour le régime algérien, dont l’obsession pour le Maroc semble primer sur ses propres défis internes. Alors que les attentes des citoyens en matière de développement et de prospérité restent insatisfaites, Alger persiste dans une politique extérieure de confrontation, qui ne fait que l’isoler davantage.
L’influence algérienne en Afrique s’effrite progressivement, tandis que le Maroc consolide son leadership continental. Ce nouvel épisode démontre qu’un changement de stratégie s’impose pour Alger, sous peine de voir son poids diplomatique continuer à décliner face à une Afrique en pleine transformation.