“Chouaa” demande la libération des détenues d’opinion à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes
Le 25 novembre marque la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, instaurée par les Nations Unies. À cette occasion, l’organisation “Chouaa” réitère sa condamnation des abus dont sont victimes les militantes détenues et les défenseures des droits humains en Algérie, ainsi que de la politique répressive des autorités, qui recourent à des arrestations arbitraires de femmes. Cette journée représente une opportunité pour souligner l’appel de “Chouaa” à mettre fin aux pratiques répressives, à cesser la répression et les arrestations des femmes, et à exiger leur libération.
À ce jour, six militantes algériennes demeurent incarcérées : Djamila Ben Touïs, Abla Koumari, Mira Mekhnache, Fatima Boudouda, Fawzia Omrani, et Leïla Maoudoub, pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression. Toutes ont été arbitrairement arrêtées, soumises à des tortures psychologiques et à des procès ne respectant pas les normes d’un procès équitable.
Le 30 septembre 2024, des experts des Nations Unies ont publié un communiqué exprimant leur position sur le cas de la militante et détenue d’opinion Djamila Ben Touïs, emprisonnée le 3 mars 2024 pour une chanson critique envers le régime algérien. Ces experts ont jugé sa détention arbitraire, injuste et contraire à son droit à la liberté d’expression et à un procès équitable.
À cette occasion, “Chouaa” appelle les autorités algériennes à cesser de cibler les femmes et de mettre leur vie en danger, à arrêter les mesures répressives et les harcèlements à l’encontre des militantes, et à libérer les détenues sans condition.