Algérie : les travailleurs de l’Agence Nationale des Barrages et Transferts, 3 mois sans salaires

« En Algérie, on ne peut pas parler sans risquer la prison. La situation devient insupportable et nous avons besoin que des voix comme la vôtre relayent la vérité » nous écrivent des travailleurs de l’Agence Nationale des Barrages et Transferts

« Nous travaillons à l’Agence Nationale des Barrages et Transferts, et depuis 2019, nous subissons des retards de salaire à répétition. Aujourd’hui, c’est pire que jamais : en trois mois de travail, nous n’avons reçu qu’un seul salaire. Déjà qu’avec une paie on ne s’en sort pas, alors trois mois sans rien, c’est impossible à vivre. » ajoutent-ils

« Pendant ce temps, le pouvoir jette notre argent par les fenêtres, distribuant des millions de dollars à l’étranger, alors que nous, travailleurs algériens, sommes abandonnés et réduits à la misère. Ils nous prennent en otage pendant qu’ils continuent à piller le pays.

Comme vous le savez très bien, ce pays est devenu un immense cachot où personne n’a le droit de s’exprimer, même sur ses droits les plus fondamentaux. C’est carrément la roulette russe : un seul mot peut te conduire directement en prison sous prétexte de terrorisme, littéralement. » lit-on plus loin.

Et d’ajouter « Mais ce que ces vieux schnocks – comme vous le dites souvent – ne réalisent pas, c’est qu’ils sont en train de déclencher leur propre alarme ! Et le jour où elle sonnera, ils finiront comme leurs acolytes. Il y en a assez, c’est trop!

Nous n’avons aucun moyen d’exprimer notre colère ici, la répression est trop forte. C’est pourquoi nous vous écrivons relayer cette réalité sur votre chaîne YouTube et le journal électronique lemediterraneen24.com, pour que le monde sache ce qui se passe en Algérie. Depuis 2019, nous subissons des retards de salaire à répétition. Aujourd’hui, c’est pire que jamais : en trois mois de travail, nous n’avons reçu qu’un seul salaire. Déjà qu’avec une paie on ne s’en sort pas, alors trois mois sans rien, c’est impossible à vivre. » Concluent-ils

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