Tunisie

Assassinat d’un haut responsable de la sécurité iranienne

Des hommes armés ont assassiné un haut responsable de la sécurité dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, dans le sud-est de l’Iran, selon l’agence de presse iranienne « Mehr » vendredi.

L’agence iranienne a rapporté que « des terroristes ont assassiné vendredi après-midi le chef adjoint de la police de sécurité de la ville de Khash, Hossein Biri, près de son domicile après avoir assisté aux prières du vendredi en civil. »

Le Sistan-et-Baloutchistan, situé à la frontière irano-pakistanaise et afghane et habité par une minorité sunnite, est le théâtre d’un conflit depuis des années entre les forces de sécurité et les groupes militants en Iran.

La province frontalière est l’une des plus pauvres d’Iran et connaît souvent des attaques contre les forces de sécurité et des incidents sécuritaires orchestrés par des militants appartenant à des organisations extrémistes, des rebelles de la minorité baloutche ou des réseaux de trafic de drogue et de carburant.

Le mois dernier, quatre agents de la police routière ont été tués dans une « attaque terroriste » dans la province du Sistan-et-Baloutchistan, selon les médias officiels.

La région a également été le théâtre de la mort d’un policier lors d’une attaque contre un poste de police dans la ville de Zahedan, capitale provinciale, en juillet de l’année dernière. L’attaque impliquait un échange de tirs qui a entraîné la mort des quatre assaillants, selon les médias officiels.

À l’époque, le groupe sunnite extrémiste « Jaish al-Adl » (Armée de la Justice) avait revendiqué l’attaque dans la province, que Téhéran qualifie de « terroriste » et accuse de lancer des attaques depuis le Pakistan voisin.

L’organisation avait revendiqué un attentat similaire en décembre dernier, qui avait entraîné la mort de 11 policiers iraniens.

La province du Sistan-et-Baloutchistan en Iran a connu une instabilité en 2022 lorsque ses habitants ont rejoint des mouvements de protestation qui ont éclaté dans toute l’Iran après la mort de la Kurde Mahsa Amini (22 ans) suite à son arrestation par la police des mœurs pour non-respect des strictes règles vestimentaires de la République islamique.

Équipe éditoriale.

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