Moussa Al-Omar, journaliste syrien : des renseignements de Bachar Al-Assad à la médiation entre le régime algérien et la Syrie révolutionnaire

Des sources proches de la sécurité intérieure algérienne indiquent que le journaliste syrien Moussa Al-Omar, autrefois l’un des informateurs les plus notables du régime de Bachar Al-Assad en Grande-Bretagne, a réussi à s’infiltrer dans les rangs de la révolution syrienne jusqu’à atteindre le bureau d’Ahmad Al-Char’, l’homme fort en Syrie.
Moussa Al-Omar, qui a travaillé pour plusieurs chaînes de télévision arabes, aspire à présider le bureau d’Ahmad Al-Char’ pour influencer celui-ci au profit des parties qui le soutiennent. Parmi les pays avec lesquels il collabore figure l’Algérie sous la direction du duo Tebboune-Chengriha.

Rapprochement avec le régime algérien
Grâce à un opposant algérien-britannique fictif résidant à Londres, Moussa Al-Omar a commencé à se rapprocher du régime militaire algérien. Il cherche ainsi à renforcer les relations entre l’Algérie et le nouveau régime en Syrie dirigé par Hayat Tahrir al-Cham (également connu sous le nom de régime Al-Julani).

Relancer les relations algéro-syriennes
Moussa Al-Omar semble vouloir rétablir les relations algéro-syriennes comme à l’époque de Bachar Al-Assad. L’Algérie, qui a toujours été un allié fidèle du régime syrien par le passé, a montré, après la chute d’Al-Assad, une volonté de reconstruire ses relations avec Damas.
Ce qui suscite la controverse, c’est que Moussa Al-Omar joue le rôle de médiateur entre le régime algérien et le nouveau régime en Syrie dirigé par Al-Julani, dans le but de rapprocher les deux parties.

Soutien au Front Polisario
La raison de ce rapprochement entre Moussa Al-Omar et le régime algérien pourrait résider dans le désir de l’Algérie de maintenir la reconnaissance par la Syrie du Front Polisario. Le régime algérien considère cette reconnaissance comme cruciale pour sa position politique dans la région.
Pour sa part, Moussa Al-Omar cherche à exploiter cette relation afin de renforcer sa position financière grâce au soutien algérien. Cependant, il ignore que le nouveau régime syrien entretient de bonnes relations avec le Maroc et que le retrait de la reconnaissance de la « République fictive » n’est qu’une question de temps.

La rédaction.

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